Comme le vol d’un héron *
Et la lumière du soleil
Est-elle aussi rose que tes lèvres, couleur vermeil ?
Et ces gouttes de pluie
Sont-elles aussi tristes que tes regards qui fuient ?
Tes fins cheveux longs s’écoulent,sans souci
Un à un dans l’océan de la vie
Soulevant des flots qui s’éparpillent
Tes cheveux flottants font la joie de la bise,
Laissant les nuages boudants, endormis
Sur tes frêles épaules, si petites, si maigries,
Comme les ailes de cet héron gris
Qui s’envole vers l’infini .
Et tes lèvres, souffrent-elles encore
D’une jalousie pareille de la lumière du soleil ?
Et tes yeux, reflètent-ils encore
Ce chagrin qui suit ces fines gouttes de pluie ?
A l’instant de ton départ, ma chérie
Mon coeur me dit, qu’on est séparé à vie .
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Comme ce ruisseau qui n’a pas effacé
Chaque trace de tes pieds après la traversée
Comme cette feuille qui n’a pas oublié
La touche musicale de tes mains parfumées
Elle flétrit, immergée dans l’attente depuis
Ma vie qui s’éternise dans ces sombres nuits .
Connais-tu des jours heureux, dans ce coin où tu es rentrée ?
Et le ciel est toujours bleu, là où tu t’es installée ?
A mille lieues, mon âme peut imaginer
Ce lac débordé de ces perles de larmes versées
Que la lumière du soleil fait scintiller .
TRẦN-HỮU-CHÍ / Massy été 20/06/09
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Thân gởi các bạn
Tôi cảm hứng bài thơ nầy để đáp lại bài "Les Souvenirs de Vingt Ans " mà bạn Tôn Thất Để gởi cho tôi và nhắc lại tình bạn của chúng ta ở ĐHKH Sài Gòn xưa
Les souvenirs de nos vingt ans
Les souvenirs de nos vingt ans
Quand nous étions sur les bancs
de la Faculté, après tant d’années
Sont comme ces papillons dorés;
Le vent les a soufflés et dispersés
vers ces lointaines contrées
Mais ils ne se sont jamais égarés
Ils reviennent au rendez-vous chaque été
Joyeusement battant leurs ailes dorées
Pour danser la ronde, fêter notre AMITIÉ
Trần Hữu-Chí
Été 2009